Les réflexes archaïques sont des mouvements automatiques involontaires qui sont présents chez les nouveau-nés et les nourrissons. Ils sont considérés comme des réflexes primitifs ou « archaïques » car ils sont hérités de nos ancêtres animaux et sont nécessaires à la survie du bébé.

Ces mouvements sont contrôlés par le système nerveux primitif et se produisent de manière reflexe. Pendant les premiers mois de la vie, ces réflexes sont présents pour aider le bébé dans leur développement et leur permettent d’interagir avec le monde qui les entoure.

L’intégration des réflexes archaïques est un processus par lequel les réflexes innés présents chez le nourrisson se transforment et se développent pour devenir des mouvements fluides et intentionnels. Ces réflexes archaïques sont des schémas moteurs primitifs qui se déclenchent en réponse à des stimuli spécifiques, tels que la succion ou la saisie.

Voici quelques exemples de réflexes archaïques :

Le réflexe de Moro : lorsque le bébé est surpris ou tombe, il étend les bras et les jambes, puis les rétracte rapidement.

Le réflexe de succion : lorsque quelque chose touche la bouche du bébé, il commence à sucer.

Le réflexe de Babinski : lorsque la plante du pied du bébé est stimulée, ses orteils se déploient et le pied se courbe vers le haut.

Le réflexe de Galant : lorsque le dos du bébé est touché, il tourne sa hanche vers le côté touché.

Ces réflexes disparaissent en général autour de l’âge de 4 mois à 1 an, lorsqu’ils sont remplacés par des mouvements volontaires.

Réintégration des réflexes pour adultes et enfants

Au fur et à mesure que l’enfant grandit, ces réflexes archaïques devraient disparaître pour faire place à des mouvements volontaires et contrôlés. Toutefois, chez certains enfants, ces réflexes peuvent ne pas s’intégrer correctement, ce qui peut entraîner des problèmes tels que des difficultés d’apprentissage, de concentration ou de coordination.